Ce matin, en réaction à cet article, une lectrice s’est confiée. Elle a été victime d’une épisiotomie pratiquée sans prévention lors de son accouchement. Entendons-nous bien, je ne remets pas en cause l’utilité, la nécessité de cet acte. Je ne suis pas médecin. En revanche, pratiquer une intervention chirurgicale sur un patient, même dans l’urgence, même dans le tourbillon d’un accouchement, ne dispense pas de l’en avertir. C’est sur ce point (et d’autres), que j’estime que cette femme a été victime de ce qu’on appelle les violences obstétricales. (suite…)
Catégorie : Jardin secret
Je me souviens
Je me souviens du jour où tu as sauté avec ta jupe en wax verte et jaune dans le « ravin » chez Pépé, pour sauver ta fille, tombée à vélo dans 2 mètres d’orties et de ronces. Je me souviens avoir vu ta jupe se transformer en parachute en même temps que tu sautais sans réfléchir. (suite…)
Le vaisseau-mère
Je regarde cette photo et elle me soigne. Elle panse mes plaies.
Qui d’autre ? Qui d’autre pour te porter à l’intérieur pendant 39 longues semaines ? Qui d’autre pour te porter à l’extérieur pendant tout le temps nécessaire ? Qui d’autre que MOI ? (suite…)
La gemme
Mon bébé est une pierre précieuse. C’est un diamant, un prisme. (suite…)
La dernière
J’ai écrit cet article le dimanche 14 octobre. 5 jours après avoir accouché.
Et puis ce soir, je réalise…
Je réalise avec tristesse que je ne te sentirai plus jamais a l’intérieur de moi. Quand d’un coup, tu tendais tes jambes le soir, quand tu avais le hoquet, quand tu me rassurais, quand tu te faisais discret. (suite…)
Gauchiste
Quand j’ai commencé ce blog, je me suis juré de ne jamais faire de politique. Parce que s’engager, c’est aussi cliver, dire “je suis d’accord” à certains et “non, je ne pense pas comme toi” à d’autres. Il y a longtemps, dans une autre vie, j’ai écrit cet article qui disait à quel point j’étais consensuelle, à quel point je refusais, je freinais des quatre fers pour ne PAS prendre parti. (suite…)
Alfie, il a pas de Papa
Depuis quelques semaines, il y a un nouveau dans la classe de Hibou. Alfie*. Alfie est grand, blond et souriant. Apparemment, il aime faire comme il a envie et pas comme dit la maîtresse. (suite…)
Et puis le silence
Non tu ne rêves pas, voici mon 312e come-back ici. Comme une envie de printemps, de renouveau. Je sors de l’hiver et je m’ouvre à nouveau. (suite…)
Ode à la vie
Quand, allongé à côté de moi, tu passes ton bras autour de mon cou sans te relever et que tu plies le coude pour rapprocher ma tête de la tienne, comme pour me dire « we belong to each other »… Quand tu tricotes les petites mèches qui s’échappent de mon chignon, là, sur ma nuque. Quand tu me respires en frottant ton visage sur le mien. Animal, instinctif, sauvage.
Oh ces moments-là. Même dans les moments les plus sombres, même après avoir usé et abusé de ma patience, même après t’être levé à 5h30, comme tous les matins depuis maintenant un mois… Oh ces moments-là. Il n’’y a que toi qui aies ces gestes envers moi. Comme une évidence.
Toi que parfois j’appelle ma glu, ma sangsue, toi, celui que je voudrais parfois pouvoir laisser dans sa chambre le temps de faire autre chose. Toi qui m’appelles et viens inlassablement me voir tous les soirs des heures durant en coassant « ReTer A’c toi Ma-man ». Toi qui es insatiable de moi.
Mon BABI, mon rebelle. J’ai mis tant de temps à comprendre que tu m’aimais à ta façon. J’ai eu tellement peur qu’on n’y arrive jamais. Que le lien ne reste symbiose et ne devienne jamais complicité et amour.
Ta tendresse envers moi, Gustave, c’est plus qu’un geste qui me transperce et me transporte. C’est une ode à la vie.
Shikata ga nai
C’est fini.
Et rien que d’y penser, mon cœur se serre dans ma poitrine, et je ressens ce tiraillement dans mes entrailles, cette pulsation qui me remue les tripes.
J’ai tellement de mal à le dire, peut-être que l’écrire noir sur blanc me fera du bien, me permettra de passer à autre chose, de LACHER PRISE, enfin. (suite…)